La Revue des Galeries

du 5 décembre 2018 au 27 janvier 2019

Une Revue, c’est de la parodie politique et du divertissement tel qu’on le voit à la télévision. L’exercice impose que l’on passe en revue une série d’événements grands et petits, de ces choses parfois insignifiantes avec le recul mais qui pourtant ont fait la une des gazettes ou les ragots de comptoir du plat pays.

Les éléments nécessaires au bon équilibre de La Revue sont : rythme, efficacité, rire et beauté.

DISTRIBUTION

Avec Bernard Lefrancq, Angélique Leleux, Denis Carpentier, Perrine Delers, Anne Chantraine, Marie-Sylvie Hubot, Gauthier Bourgois, Frédéric Celini, Natasha Henry, Kris Castelijns et Philippe Peters.

 Mise en scène : ​Alexis Goslain
Décor : ​Francesco Deleo
Costumes : ​Ronald Beurms et Fabienne Miessen
Lumières : ​Laurent Comiant
Chorégraphies : ​Kylian Campbell
Réalisation musicale : ​Bernard Wrincq

QUELQUES PHOTOS

POUR EN SAVOIR PLUS 

Une Revue, c’est de la parodie politique et du divertissement tel qu’on le voit à la télévision. L’exercice impose que l’on passe en revue une série d’événements grands et petits, de ces choses parfois insignifiantes avec le recul mais qui pourtant ont fait la une des gazettes ou les ragots de comptoir du plat pays. Les éléments nécessaires au bon équilibre de La Revue sont : rythme, efficacité, rire et beauté.

Le Théâtre Royal des Galeries veut offrir à son public deux heures de rires et de sourires dans un spectacle où se mêlent cabaret, music-hall et des instants de profonde belgitude.

Cette saison, nous saluons l’arrivée d’un nouveau metteur en scène qui va apporter un regard neuf sur ce monument et y incorporer de nouvelles plumes à l’écriture. Sur scène, chanteurs, danseurs, imitateurs et acteurs se produisent ensemble dans un véritable régal pour les yeux, les oreilles et les zygomatiques.

PRESSE

La Libre : « La Revue 2018 tient toutes ses promesses, avec quelques pépites qui détendent franchement les zygomatiques. »

Alexis Goslain

Une Revue, c’est beaucoup de politique et un peu de paillettes ou beaucoup de paillettes et un peu de politique ?

C’est un tout. A mon sens, une Revue est un mélange des genres qui ratisse large les sujets et les travers de nos contemporains. La politique, par exemple, aura toujours une place importante mais la concurrence est rude avec les dérives médiatiques et sociétales. La notion de paillettes, quant à elle, dans ce genre d’exercice ne doit pas être indigeste ou trop fade, tout est une question de dosage subtil.

Vous avez réalisé quelques Revues, entre expérience et nouveauté, comment viennent les idées ?

La construction d’une Revue se fait progressivement en fonction des textes qui arrivent au fur et à mesure. Une fois qu’une grande majorité des sketchs ont vus le jour, je me concentre sur un possible fil rouge et sur la trajectoire du spectacle. Comme un effet domino, ce fil me donne une couleur et une direction à prendre pour l’emballage et son éclat. L’important est de s’adapter en permanence à l’actualité bien sûr mais aussi à l’univers des auteurs tout en donnant le plus de relief possible à la comédie.

Pour vous, c’est quoi l’élément le plus important pour une bonne Revue ?

Je dirais un élément qui n’appartient pas qu’à la Revue mais à tous types d’élaborations artistiques : la collaboration. J’ai bien sûr la responsabilité de réaliser un bon spectacle dans les contraintes imposées mais le plus important pour y arriver est de travailler au mieux avec tous les postes créatifs : les acteurs bien sûr mais aussi la scénographie, la lumière, les costumes ou encore la chorégraphie. J’enfonce des portes ouvertes mais sans ce travail d’écoute, d’échange et de respect, la magie ne peut pas opérer. Sur une trajectoire choisie, nous mettons tous nos talents créatifs à disposition pour faire émerger le meilleur.

Que voudriez-vous faire passer au public ?

Je pars du philosophe qui dit qu’il faut se presser de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. Le rire est un antidote puissant pour décongestionner les peurs et la noirceur ambiante. Il y a une maxime de Michel Serrault qui me parle assez bien et donne plein de sens à cette démarche artistique qu’est la Revue : On ne peut sous aucun prétexte être sérieux trop longtemps. Si on est trop sérieux, on devient facilement con.